“Vas-y mon chéri ! Tu vas y arriver ! Fais-lui une clé de bras !”
Il lui a bien fait une clé de bras. Sauf que “il” = l’adversaire de mon fils. Mon fils n’y est pas arrivé. Il s’est fait éliminer de son combat de jiujitsu brésilien en 10 secondes.
Sur le coup, j’ai eu 2 réactions :
mon cœur de petite maman s’est brisé en mille morceaux et s’est fait piétiner par un troupeau d’éléphants avant d’être avalé et digéré par un banc de baleines.
j’ai eu envie de rentrer sur le tatami pour démonter son adversaire (je me suis ravisée car 1/ j’avais mes chaussures et 2/ son adversaire me faisait un peu peur, j’avoue)
Mais avec du recul, j’ai compris que cette défaite sanglante était ce qui pouvait arriver de mieux à Junior.
Je t’explique.
Mon fils est très doué à l’école. Je ne te dis pas ça pour me la péter. Ça serait ridicule car ce sont ses résultats, pas les miens. Certes, moi et son père avons toujours été là pour lui, mais soyons honnête, il s’est toujours baladé à l’école. Il a une mémoire écœurante et s’il continue à bien s’en servir, il pourra aller loin si c’est ce qu’il désire.
Donc mon fils n’a, pour l’instant, pas connu de difficultés à l’école. Ni dans la vie en général. Il est dans un environnement privilégié avec des parents qui s’aiment et qui l’aiment, dans une petite ville où il fait bon vivre. Il mange à sa faim, a toujours accès à des loisirs…
Pour l’instant, pas d’obstacle majeur donc (sauf à sa naissance mais il ne s’en souvient pas. Je t’en reparlerai un jour).
Alors, ses échecs cuisants au tournoi de jiujitsu (3 combats perdus lourdement au final), je les prends comme une chance pour lui.
Parce que c’est en échouant qu’on apprend.
J’en suis persuadée. Et tu sais pourquoi ?
Parce que je n’ai pas échoué dans ma vie et c’est un handicap.
J’ai réussi tous mes examens du premier coup, le Bac avec mention, le Capes pour devenir prof, l’agrégation d’anglais, même le permis de conduire et je peux te dire que c’était vraiment pas gagné.
Quand je suis devenue écrivaine et entrepreneure, j’ai cru que j’étais prête, armée pour affronter cette nouvelle aventure.
Mais je ne l’étais pas du tout.
❌quand ma première expérience en maison d’édition s’est soldée par un échec, je ne l’ai pas digéré.
❌quand je traverse des périodes sans clients en coaching décriture, je panique.
❌quand je n’ai aucun retour sur mes contenus et newsletters, je me dis que je suis nulle (ceci est un appel à peine déguisé 🤣🤣🤣)
Bref.
Je ne me trouve pas assez armée mentalement et je suis persuadée que vivre des échecs m’aurait aidée, notamment dans le sport. J’ai toujours refusé de faire de la compétition quand je faisais du tennis et aujourd’hui, je regrette ce choix.
Et toi, dis-moi ? Quel est ton rapport avec l’échec ?
🎄🎁Noël approche !
Et j’ai une super idée de cadeau…
Mes romans !
Plusieurs options pour te les procurer :
Sur Amazon (je sais que certaines sont allergiques à Amazon et je comprends mais c’est très pratique pour les auteures)
Auprès de ta librairie préférée qui peut commander mes romans (et après, si tu les as aimés, tu peux y retourner pour leur dire d’en commander plusieurs 😉). Tu peux aussi leur donner mon adresse mail s’ils ne me trouvent pas.
Ou directement par moi si tu veux une dédicace !
Mes coups de cœur ❤️️
⭐Un livre : désolée, il n’est pas disponible en français mais si tu peux lire en anglais, il est génial —> The Art of Work de Jeff Goins. Le pitch : “Le chemin vers l'œuvre de votre vie est difficile et risqué, voire effrayant, c'est pourquoi peu de personnes terminent le voyage. Ce livre vous aidera à découvrir l'œuvre de votre vie pour vivre une vie qui compte, avec passion et détermination. Il s'agit de la tâche pour laquelle vous êtes né, le véritable travail de votre vie.” Un livre comme je les aime, avec du storytelling inspirant, sur la vocation.
Est-ce que ça t’intéresse que je t’en parle ? D’ailleurs, je me disais que ça pourrait être intéressant que je fasse des articles sur mes lectures, surtout celles en anglais, pour partager tout ce que j’apprends, un peu comme je l’ai fait avec le livre de Barbara Sher comme ici par exemple sur la peur de réussir.
⭐Un film…de Noël ! Je ne sais pas toi, mais cette année, j’ai hâte de décorer ma maison. J’ai envie de légèreté et de paillettes au milieu de toute cette sinistrose ambiante. Et hier, j’ai regardé un film sur Netflix que j’avais déjà vu l’an dernier : Lovehard. Le pitch : “Natalie, une jeune femme qui vit à Los Angeles et peine à trouver l'amour. Elle décide donc d'utiliser une application de rencontre et tombe enfin sur la bonne personne. De longues discussions s'ensuivent, jusqu'au jour où Natalie décide de rencontrer enfin le garçon. Profitant de Noël, elle traverse le pays pour lui faire la surprise. Sauf qu'à son arrivée…” Le reste, je te laisse le découvrir. C’est mignon, frais. Tout ce qu’on aime pour Noël.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Tu as aimé lire cet article ? Laisse-moi un commentaire ou clique sur le petit cœur et tu me rendras la plus heureuse !
Moi, c’est Anne Bezon, écrivaine et coach en écriture. Ma mission avec cette newsletter est de t’inspirer et de t’encourager à écrire la vie qui te convient, sans te soucier des diktats de la société. Nous sommes bientôt 1000 ici. Merci !
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Je suis totalement d’accord avec toi en ce qui concerne l’échec. Apprendre à se relever de temps à autre permets de mieux appréhender les autres perspectives qui s’offrent à nous : cela nous fait mûrir et grandir !
Apres, c’est aussi sympa quand tout roule du premier coup, ça évite quelque stress (j’ai passé mon permis 6 fois avant de l’avoir, à la 5e tentative échouée, je ne voulais plus y aller 😅)