Si j’étais une gourou du développement personnel, je commencerais cette newsletter avec ces mots :
“ Tu es parfaite comme tu es ! F*ck la guerre et vive les licornes à paillettes.”
Mais ça, ce n’est pas moi.
Alors, voici ce que j’ai envie de te dire :
“Tu n’es pas parfaite”.
Aïe. Normalement, j’ai dû perdre 50 abonnées ! Mais ce n’est pas grave, je persiste.
Tu le sais, je le sais, nous le sachons : la perfection n’existe pas. Oui, sauf que beaucoup d’entre nous cherchons à atteindre cette illusion. Comme je te l’expliquais, ce n’est pas ta faute. Merci ton éducation et la société.
Prendre conscience que tu n’es pas parfaite est un premier pas indispensable. Ensuite, il s’agit de rendre tout ça positif. Prête ?
Envie de vivre une vie plus alignée avec qui tu es vraiment ? Cette newsletter est un espace bienveillant pour les femmes qui en ont assez de se conformer aux attentes des autres et qui souhaitent se reconnecter à leur essence. Chaque semaine, je t'accompagne avec des réflexions, des exercices pratiques et des outils concrets pour t'aider à identifier et déconstruire les conditionnements qui t'empêchent d'être pleinement toi-même. Fini les “tu devrais”, vive les “je veux” !
Commence par être honnête avec toi-même…
Je suis pour les prises de conscience saines. Donc, la première chose à faire est de noter tes imperfections. Oui, ça fait mal mais ça fait aussi du bien comme tu le verras par la suite.
Allez, pour t’aider, je vais te montrer l’exemple :
j’ai de la cellulite
je suis têtue
je suis trop sensible
Bien sûr, ceci n’est qu’un tout petit aperçu de mes imperfections. La liste pourrait être longue. Team #meilleureennemie.
À toi de jouer.
…mais passe à autre chose !
Il y a un truc pratique avec le cerveau, c’est qu’il est naïf. Il gobe tout ce qu’on lui dit. Si tu lui répètes à longueur de journée “je suis nulle”, devine quoi ? Il est persuadé que tu es vraiment nulle ! Donc, une fois que tu as listé tes imperfections, pas la peine de te focaliser dessus à longueur de journée.
Bravo ! Tu rends service aux autres
Tout le monde a des complexes. Tout le monde déteste des choses dans son anatomie ou sa personnalité. Alors, si toi, tu arbores fièrement tes imperfections, si tu fais l’effort de braver tes complexes, imagine l’exemple que tu offres aux personnes qui t’entourent ! Mon plus jeune garçon est perfectionniste, comme moi et donc il peut être très dur avec lui-même. Lorsque j’ai envie de sortir des phrases pas sympa sur moi-même, je me retiens pour lui montrer l’exemple.
Dis-toi que les autres n’en ont rien à faire de toi
Oui, je sais, je ne suis pas gentille mais c’est pour ton bien. On imagine toutes que nous sommes le centre de l’attention. Pas parce qu’on s’adore mais parce qu’on a l’impression que tout le monde nous regarde et nous juge. Il n’y a rien de plus faux. La vérité c’est que quand je marche sur la plage et que je pense à la cellulite sur mes fesses, les autres femmes pensent aussi à leur cellulite et se disent que les autres regardent leur cellulite. Tu vois un peu le tableau ?? Les gens sont concentrés sur leurs propres défauts. Les tiens passent inaperçus, crois-moi.
Ne tombe pas dans le “compare and despair”
compare = se comparer
despair = désespérer
En d’autres termes, quand la comparaison devient toxique, il faut arrêter. Dit comme ça, ça parait évident. Oui sauf que notre société nous pousse à nous comparer tout le temps et partout. Tu sors dans la rue, tu vois une top modèle retouchée sur un panneau publicitaire, tu te dis que tu devrais faire un régime. Tu regardes les réseaux sociaux, tu vois une entrepreneure qui affiche fièrement son CA à 6 chiffres, tu te dis que tu es nulle et que tu n’y arriveras jamais.
Ne te compare pas.
Si ce n’est pas possible, alors prends du recul. Pose-toi les bonnes questions :
Es-tu sûre que c’est bien la réalité ?
Ce que tu vois, est-ce ce que tu veux vraiment ?
Ce n’est pas parce que c’est “parfait” que ça te rendrait heureuse…
Trouve le positif dans le négatif
Ou l’art de transformer le moche en beau.
Prenons mon exemple :
—> Ma sensibilité
Vision négative : je pleure trop facilement, je suis tout le temps fatiguée…
Vision positive : je à l'écoute de mes émotions et empathique envers les autres
—> Ma cellulite
Vision négative : c’est moche
Vision positive : c’est le reflet de tous les moments de plaisir partagés autour d’un bon repas
—> Mon entêtement
Vision négative : je suis pénible
Vision positive : je sais ce que je veux, j’ai des opinions tranchées
Prendre du recul face à son perfectionnisme n’est pas un chemin facile mais ça se travaille. J’espère que ces pistes t’aideront à être plus sereine envers toi-même car tu le mérites.
Cette semaine, je t'invite à explorer...
⭐Écris une lettre d’amour à tes imperfections et essaie de les relier à du positif :
“Mes très chères imperfections, je sais que je n’ai pas toujours été tendre avec vous mais aujourd’hui, j’aimerais vous remercier. À vous mes rides. Merci de me rappeler tous ces moments où j’ai souri et ri avec mes amies et mes enfants…
⭐Crée une liste d’amour de toi-même :
Je t’ai demandé de lister tes imperfections. Au tour du positif à présent. Note tout ce que tu aimes chez toi, tout ce que tu as accompli. Pas sûre d’y arriver ? Demande à 3 personnes de ton entourage de te dire tout ce qu’elles aiment chez toi. À lire et relire les jours où tu doutes.
Faut que je te dise
La semaine dernière, j’ai failli abandonner l’écriture de mon roman numéro 3. Pourquoi ? Parce que je me fais bouffer par mon syndrome de l’imposteur, parce que mon niveau d’estime de moi-même est aussi bas qu’un paillasson, parce que je suis ma pire ennemie.
Et puis, j’ai reçu ça :
Je me suis dit que je ne pouvais pas abandonner. Certaines personnes aiment ce que j’écris (si tu en fais partie, merci du fond du cœur). Et puis, si je renonce à mon rêve, comment je pourrai dire à mes garçons d’aller au bout des leurs ?
Alors, je vais reprendre l’écriture, ne rien lâcher 💪
J’avais comme objectif de le publier cet été mais je ne sais pas si ça sera possible… On verra. À bas le perfectionnisme 😉
Une dernière chose
J’avais lancé sur Instagram l’idée de créer un Club pour échanger et papoter sur les thèmes que j’aborde dans ma newsletter.
Voici ce que j’aimerais y proposer :
des échanges lors de visios sur les thèmes abordés pour aller plus loin, échanger en toute bienveillance, s’entraider…
des ateliers d’écriture en se servant des exercices que je te propose en fin de newsletter
des book clubs sur des livres que j’ai aimés et qui peuvent t’aider à avancer sur ta quête d’alignement
Qu’en penses-tu ? Est-ce que ça pourrait t’intéresser ?
Bonjour Anne,
Le sujet est tellement d'actualité, on s'enfonce de plus en plus dans la jungle de la concurrence et de la comparaison aux autres avec masse de contenu...
On y participe chacune et chacun, c'est vrai.
C'est un travail sur soi permanent, mais concernant la comparaison, je crois qu'il est impossible d'arrêter de se comparer aux autres. Analyser ce qui nous touche, ce qu'on envie ou jalouse pour mieux comprendre comment valoriser nos propres ressources, évidemment c'est nécessaire pour prendre du recul et adoucir nos auto jugements...
Mais la comparaison naît du besoin d'appartenance et d'identification, pendant l'enfance et particulièrement à l'adolescence, cette période si charnière pour la construction de l'image de soi.
On grandit en imitant les autres, en les observant.
Adulte, c'est l'un de nos plus grands défis, sans doute, que de remettre la comparaison à sa juste place.
C'est un sujet passionnant, merci de le mettre en lumière.