Les japonais sont une source d’inspiration depuis très longtemps. Les Japonais sont reconnus comme étant parmi ceux qui vivent le plus longtemps et qui sont les plus heureux au monde, avec un Japonais sur 1 450 âgé de plus de 100 ans ! Forcément, ça donne envie d’aller voir de plus près pour comprendre ce qui les rend si différents de nous.
Et une des pistes à explorer est leur éventail de philosophies.
Aujourd’hui, j’ai décidé de t’en présenter 7 mais tu me connais, impossible de ne pas parler écriture. Je vais donc te montrer comment les utiliser pour écrire ton livre.
Hello, et bienvenue dans Anti Page Blanche, la seule newsletter qui te donne des conseils pour écrire ton livre et ta vie sans te soucier des diktats de la société. Moi, c’est Anne Bezon, écrivaine et coach en écriture pour entrepreneur-es créatif-ves.
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Tu peux aussi prendre rdv pour parler de ton projet d’écriture.
Ikigai
L’une des plus connues. L'ikigai peut décrire le fait d'avoir un but dans la vie et d'être motivé.e. C’est ce qui te donne envie de te lever chaque matin. Les 4 règles de l’ikigai sont :
fais ce que tu aimes
fais ce pour quoi tu es doué.e
fais ce dont le monde a besoin
fais ce pour quoi tu peux être payé.e
Ton objectif de vie, ton équilibre se trouve à l’intersection de ces 4 sphères.
Comment l’appliquer à l’écriture ?
J’ai créé la méthode de l’ikigai de l’écriture qui sert à trouver et valider le thème de ton livre de non-fiction qui va faire décoller ton business.
Il se présente comme ça 👇
Le thème parfait se trouve à l’intersection des 3 sphères :
ton expertise
ton objectif pro
le besoin de ta cible
J’en parle plus en détails lors d’un épisode de podcast de Le Board avec Flavie Prévot.
Kaizen
L’objectif du kaizen est d’apporter progressivement des changements positifs. Chaque jour, tu essaies de t’améliorer ou d’améliorer une partie de ta vie de 1% seulement. C’est l’image véhiculé par cette fameuse blague : “tu sais comment on mange un éléphant ? Petit bout par petit bout” (je n’ai pas dit qu’elle était drôle !).
Comment l’appliquer à l’écriture ?
S’imaginer écrire un livre entier revient souvent à s’imaginer gravir l’Everest. On voit le sommet dans les nuages et on se dit que c’est impossible.
Appliquer la méthode Kaizen revient à découper cette tâche en étapes.
Chaque jour, tu te donnes comme objectif d’écrire 250 mots. Pourquoi ce chiffre ? Car 250 mots correspondent à une page d’un livre imprimé. Donc chaque jour = une page. C’est un message concret et puissant que tu envoies à ton cerveau. Cette approche fait partie de la méthode d’écriture que j’utilise en coaching et que je détaille dans cette vidéo.
Shoshin
C’est le fait d’approcher les choses avec une mentalité de débutant.e. C'est une attitude d'humilité que la personne doit conserver tout au long de sa progression, quel que soit son niveau atteint. Selon cette idée millénaire, se convaincre que l’on est un novice toute sa vie est le meilleur moyen de progresser. Pour les bouddhistes zen, ignorer cette impermanence conduit aux habitudes et aux préjugés.
Comment l’appliquer à l’écriture ?
Même les plus grands auteurs doutent et se remettent en question. À chaque nouvelle parution, ils et elles se demandent si leur nouveau livre va fonctionner. Mais au-delà du doute, le shoshin est surtout le fait de garder une curiosité permanente. Cela va se traduire par lire de nombreux livres pour s’en imprégner (jamais pour copier of course 😉), de faire des recherches, de demander l’avis de personnes… Attention toutefois à ne pas tomber dans la procrastination infinie en pensant que ton livre peut toujours être amélioré. On en parle tout de suite.
Hara Hachi Bu
Ou comment arrêter de manger quand on se sent rassasié.e à 80%. Selon les japonais, si on mange trop, on devient fainéant. On a envie de dormir à cause de la digestion. Donc on n’est pas productif. Aïe !
Comment l’appliquer à l’écriture ?
Juste avant, on a parlé du fait de toujours garder une mentalité de développement et d’amélioration. Soit. Mais comme je te le disais, attention à ne pas tomber dans une recherche de perfection qui, comme tu le sais, n’existe pas.
Je vais te dire quelque chose qui n’est pas de moi : un livre ne se termine jamais, il s’abandonne.
Tu pourras toujours améliorer ce que tu as écrit. C’est pour cela que des personnes mettent 10 ans à écrire leur livre. Moi j’appelle ça de la procrastination active. Tu brasses de l’air mais tu n’es pas efficace.
Donc, quand tu sens que tu as mis 80% d’efforts dans ton livre, il est temps de le laisser vivre sa vie en le publiant.
Shinrin-yoku
Shinrin veut dire forêt. Yoku veut dire bain.
Tu l’auras compris, on parle ici de prendre un bain de nature, si possible entouré d’arbres. Passer du temps dans la nature est le meilleur moyen de faire baisser le stress selon les japonais.
Comment l’appliquer à l’écriture ?
Dès que j’ai un blocage d’écriture, je vais marcher. Mais pas n’importe comment. Je pars avec mon blocage en tête. Me mettre en mouvement débloque mes neurones et dans 99% des cas, je trouve la solution à mon problème.
Wabi Sabi
Le wabi sabi est un concept esthétique et spirituel qui célèbre l’imperfection des choses. Tout est imparfait et c’est ce qui fait la beauté de la vie.
Comment l’appliquer à l’écriture ?
En embrassant l’imperfection de ton livre, bien sûr ! Ton livre ne sera jamais parfait. On en a déjà parlé. Certaines personnes attendent que leur livre soit parfait pour oser le publier et le faire lire…. et on attend toujours !
Et puis, ça veut dire quoi un livre parfait ?
Gaman
Gaman est la capacité de faire preuve de patience et de résilience face à des situations adverses ou difficiles.
Comment l’appliquer à l’écriture ?
L’écriture d’un livre ressemble plus à une sortie sur des montagnes russes plutôt qu’à une balade sur un bateau-mouche. Sensations fortes garanties avec des hauts (écriture fluide, idées à foison) et des bas (blocage et phrases qui s’enchaînent mal).
Mieux vaut t’y préparer et l’accepter. Cela fait partie du jeu. Lors des moments difficiles, dis-toi que c’est passager. Ne baisse pas les bras. Concentre-toi sur ton pourquoi et imagine-toi avec ton livre dans les mains. Fierté !
Quelle philosophie t’attire le plus ?
Dans le cerveau d’une écrivaine 🧠+✒️
Cette semaine, j’ai rendu mon nouveau roman concret. J’ai envoyé les premières lignes à mes bêta-lectrices et je peux te dire que, lorsque j’ai appuyé sur la touche envoi, j’étais comme ça : 😱
J’ai peur mais j’y vais.
Pourquoi ? Parce que je sentais que mes vieux démons me rattrapaient.
Mes vieux démons sont :
syndrome de l’impostrice : “je suis nulle. Ce que j’écris est nul et personne ne va vouloir le lire.”
perfectionnisme
culpabilité de passer du temps à écrire plutôt qu’à “vraiment” travailler
Envoyer les premières lignes à mes bêta-lectrices est un excellent moyen de rendre mon projet concret et surtout, de devenir redevable envers elles.
À partir de maintenant, je sais qu’elles vont attendre le reste de mon livre. Je me suis engagée et je ne peux plus revenir en arrière. Elles vont m’encourager et me motiver. Surtout que leurs premiers retours ont été très positifs ! ❤️️
Quand un projet te tient à cœur mais que la procrastination guette, parles-en autour de toi. Deviens redevable.
Mes coups de cœur ❤️️
⭐️Un livre, The Pathless Path de Paul Millerd. Malheureusement, il n’est pas encore traduit en français mais si tu peux lire l’anglais, je ne peux que t’encourager à le découvrir. C’est un livre qui redéfinit notre rapport au travail et au succès. 🤯Je pense que je t’en reparlerai dans une newsletter.
⭐️Un compte Instagram, celui de l’artiste Tanaka Tatsuya. Il joue avec les miniatures comme personne. De la vraie poésie.
⭐️Un projet qui fait plus que sens, Des paillettes dans le cartable. Angélique et Amandine ont une mission : aider les profs à se sentir mieux dans leur classe et dans leur vie. Tu le sais sûrement mais j’ai été prof pendant 15 ans et je peux te dire que c’est vraiment difficile d’être prof aujourd’hui. Donc va les encourager et partage aux profs de ton entourage.