Pour que 2025 sois ton année, ne prends pas de résolutions. Construis des rails 🚂

On ne va pas se mentir : 2024 ne m’a pas laissé un goût de reviens-y et j’ai été très contente de lui dire adieu.

Mais, avec du recul, je me rends compte que la crise existentielle que j’ai vécue a été salutaire et m’a fait prendre conscience que j’étais encore beaucoup trop dépendante du regard des autres et des étiquettes imposées par la société.

Ça fait mal quand on sait que ma mission de vie / mon pourquoi / ma quête (choisis l’option que tu préfères) est :

vivre une vie qui me ressemble loin des diktats de la société.

Et au vu des nombreux retours que j’ai sur les réseaux et dans la vraie vie, je sais que je ne suis pas la seule à me poser ces questions et à souffrir des étiquettes imposées par la société.

Alors en 2025, ma quête vers une vie libre continue plus que jamais 💪

Et pour y parvenir, je ne prends pas de résolutions mais je construis des rails.

Lors de mes coachings d’écriture, j’utilise toujours cette image pour choisir les idées et construire le plan. Les rails, c’est stable, ça va tout droit et ça permet de ne pas dévier de route.

Voici les 7 rails que j’ai décidé de suivre pour atteindre mon objectif.

1/ Me désabonner des comptes toxiques

J’ai ma propre définition de la toxicité. Une personne toxique ne l’est pas forcément pour tout le monde et peut l’être de manière temporaire. Il m’arrive de suivre des personnes que je vais trouver inspirantes à un moment donné de ma vie et plus après parce qu’elles auront changé ou parce que moi j’aurai changé. Et c’est OK. Il est très important de t’écouter sans te juger. Personnellement, je sais qu’en ce moment, je n’ai plus envie de suivre les personnes qui balancent leur CA à 6 chiffres ou qui m’expliquent que si je n’y arrive pas, c’est parce que je n’ai pas le bon mindset.

Cette notion marche aussi dans la vraie vie. Entoure-toi en priorité de personnes positives. Si tu es obligée de garder des personnes toxiques (je pense à la famille par exemple), essaie de les voir moins souvent. Si le sujet t’intéresse, je pourrai en reparler. N’hésite pas à me le dire.

✅ En 2025, je me respecte et je fais le tri pour m'entourer de personnes non toxiques.

2/ Ne plus prendre des décisions basées sur la peur

Ce rail est l’un des plus importants. Je me suis rendu compte que j’avais trop souvent pris des décisions basées sur la peur.

—> Peur : chômage —> Décision : devenir prof donc fonctionnaire donc emploi à vie

—> Peur : ne pas gagner assez d’argent —> Décision : accepter des projets pros qui ne m’intéressent pas

La liste est longue 😢mais prendre conscience de ce biais est un premier pas dont je suis fière. Cela va m’aider à me poser les bonnes questions pour prendre mes décisions à partir d’aujourd’hui.

✅ En 2025, je ne prends plus de décisions basées sur la peur mais sur l’envie

3/ Ne plus écouter les avis des “autres”

Ce point est lié au précédent car très souvent, les “autres” projettent leurs propres peurs sur toi. Quand j’ai décidé de ne plus être prof, beaucoup de personnes m’ont dit que j’allais faire la plus grosse erreur de ma vie. En 2024, quand j’ai traversé ma crise, on m’a conseillé de repartir dans le salariat.

Quand on ne se sent pas bien, quand on n’est pas aligné avec soi-même et ses valeurs, quand son estime de soi est basse, on a tendance à vouloir suivre les conseils des autres. Certains conseils peuvent être positifs, bien sûr. Mais attention à ne pas se laisser contaminer par les peurs des autres !

Quand on décide de vivre une vie libre, qui ne ressemble pas aux images véhiculées par la société, on dérange. On perturbe un ordre établi. Et parfois on crée de la jalousie chez des personnes qui ne vont pas bien et qui aimeraient faire ce que l’on fait mais qui n’osent pas franchir le pas. Ne te laisse pas influencer.

✅ En 2025, je fais le tri dans les conseils que je reçois et je me fais confiance

4/ Prendre soin de ma santé mentale et physique

Prendre soin de ma santé physique, je le fais déjà. Je fais du sport 2 à 3 fois par semaine et je surveille mon alimentation. Tout n’est pas parfait mais c’est pas mal. Donc je continue mes efforts.

Pour ma santé mentale, c’est une autre histoire. Je n’en prends pas toujours soin. Je fais passer les besoins des autres (surtout mes enfants et mon mari) avant les miens. Résultat, je me retrouve épuisée à porter une charge mentale trop lourde.

Cette année, je vais faire attention à alléger ma charge mentale. Je n’ai pas encore toutes les solutions mais je vais en trouver et te les partager au fur et à mesure. Si tu as déjà des pistes, je suis preneuse.

✅ En 2025, j’allège ma charge mentale. 

5/ Arrêter d’être une “people pleaser”

“Anne, tu veux bien faire ça ?”

Oui, bien sûr.

Peu importe le “ça”, je dis oui 9 fois sur 10. Pourquoi ? Parce que je n’aime pas faire de la peine, je déteste les conflits, je veux rendre service, je veux qu’on m’aime. Aïe, ça pique.

Quand on est une “people pleaser” (désolée pour l’anglais mais je trouve que l’expression est parlante), on met le masque à oxygène aux autres avant de se le mettre à soi. Résultat, on n’a plus assez d’énergie pour prendre soin de soi et des autres. Totalement contre-productif. J’ai donc pris la décision d’apprendre à dire non et à écouter mes envies.

✅ En 2025, j’apprends l’égoïsme sain

6/ Repérer les petits bonheurs

Et les chérir !

Je suis rarement satisfaite, toujours en train de me demander “il est où le bonheur ?” (la chanson dans la tête, c’est cadeau 😉). Alors qu’en fait, il est là, dans les petites choses du quotidien.

• déguster un bon thé le matin

• échanger avec une personne bienveillante sur Instagram

• lire 10 pages d’un livre intéressant

• écrire (of course !)

Apprendre à repérer ces petits moments qui n’ont l’air de rien mais qui font tout est primordial. J’en suis de plus en plus persuadée.

✅ En 2025, je chéris les ‘petits’ moments de bonheur

7/ Déterminer ma propre définition du succès

C’est la plus grosse claque que j’ai prise l’année passée :

je n’ai jamais défini ce qu’était le succès à mes yeux

Résultat ? Je ne suis jamais satisfaite de ce que j’accomplis. Je cours après… après quoi au juste ? Si je ne définis pas ma ligne d’arrivée, comment savoir si j’ai réussi ??

Quand j’ai publié mon roman, Le Club des Parents (presque) au Bout du Rouleau, je n’ai pas déterminé d’objectifs. J’en suis à près de 3000 exemplaires vendus et je n’ai jamais pris la peine de célébrer cette réussite.

Définir sa propre définition du succès, hors des attentes de son entourage ou de la société n’est pas facile mais c’est indispensable pour avancer sereinement.

✅ En 2025, je crée ma propre définition du succès et je célèbre chaque étape !

Quelle étape retiens-tu ? Quels rails vas-tu construire pour mener la vie qui te ressemble ? J’ai hâte que tu me partages tout ça.

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