Si écrire un livre peut rendre fou/folle et que je ne peux pas vivre sans écrire, est-ce que cela veut dire que je suis folle ? Hum… C’est une question qui mérite réflexion 😉
En tout cas, ce qui est sûr, c’est que je ne suis pas la seule à penser qu’écrire un livre peut causer quelques dégâts.
C’est peut-être d’ailleurs pour ça que tu n’as pas encore osé te lancer dans l’écriture de ton propre livre ou bien que tu t’es lancé mais que tu as abandonné en cours de route ?
Alors aujourd’hui j’ai décidé de passer en revue l’impact que peut avoir le fait d’écrire un livre sur ta santé mentale en t’apportant un début de pistes pour ne pas finir dingue (et la semaine prochaine, je reviendrai plus en détails sur comment ne pas devenir fou/folle en écrivant un livre).
Le syndrome de la page blanche
Quand j’ai commencé à écrire mon roman J’aimerais être comme vous, j’ai vite été confrontée à ce problème: me retrouver devant mon ordinateur sans arriver à continuer ou même commencer à écrire. Voir le curseur qui clignote a de quoi rendre dingue. Puis j’ai compris qu’en fait, ce syndrome n’existait pas et j’ai développé mes techniques pour ne plus jamais le vivre (me mettre en mouvement, écrire n’importe quoi…).
Partir dans tous les sens
Savais-tu que la langue française compte entre 60 000 et 100 000 mots ? J’ai toujours été très nulle en probabilités mais j’imagine que le nombre de phrases que l’on peut construire avec tout ça doit être assez élevé ! Donc quand tu écris, tu peux potentiellement tout dire et ça peut vite donner le tournis. L’important est de toujours revenir à ton idée principale, ta ligne directrice que tu auras mise au point avant de commencer à écrire.
Se dire que ça ne sert à rien
Ah cette pensée, c’est celle que je préfère (← ironie). La petite voix qui te dit “mais pourquoi tu fais ça ? Personne ne lira ton livre de toute façon. Alors va faire autre chose. Tu perds ton temps.” Il n’y a pas une seule personne qui écrit qui ne l’a pas entendue au moins une fois (mais généralement c’est plutôt 20 fois par jour). Le truc pour lutter ? Ne pas lutter justement ! Il faut apprendre à vivre avec pour la mettre dans ta poche et en faire une compagne de route un peu moins chi…
Ne pas voir les progrès
Tu connais cette sensation d’être en train de courir (ou marcher ou nager) et d’avoir l’impression de ne pas avancer ? Horrible 😱. Eh bien quand tu écris, tu as souvent cette sensation désagréable. Parfois elle est vraie (les jours où tu n’écris que 100 mots) et souvent elle est fausse. Là aussi, il existe des astuces toute simples à mettre en place (noter le nombre de mots au début et à la fin de la session d’écriture, se mettre des objectifs réalistes…).
Trouver nul tout ce qu’on écrit
Classique. Tu écris, tu écris. Tu es content.e de toi au début. Puis tu relis et là, c’est le drame. Tu as envie de tout mettre à la poubelle. STOP ! Ne le fais pas. En tout cas, pas tout de suite. Il y a fort à parier que tout n’est pas nul et puis souvent, il vaut mieux avancer pour corriger après. Au fait, est-ce que tu sais comment on appelle le 1er jet quand on écrit ? Le vomi. Je te laisse deviner pourquoi…
Se dévoiler
Écrire exige de se mettre à nu, que ce soit pour de la fiction ou de la non fiction. D’abord dans ce que l’on raconte et après dans le fait d’être lu.e. Il y a toujours cette notion de se montrer, de se dévoiler. L’astuce pour que cela soit moins brutal ? Toujours revenir au pourquoi on écrit pour dépasser cette peur de se mettre à nu. Quand le pourquoi est ancré en nous, on arrive à dépasser tous nos blocages.
Tu es peut-être passé.e à côté de ça ⤵️
As-tu écouté mon épisode de podcast dans lequel je t’explique comment j’ai eu cette idée un peu folle d’écrire un livre ? Non ? Alors clique sur ce lien pour l’écouter ou va sur ta plateforme préférée. J’adorerais avoir ton retour !
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
J’attends la semaine prochaine !