Pourquoi écrire un livre est plus difficile qu'accoucher
Et pourquoi on ne peut pas le faire seul.e
Hello !
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Dire que je n’ai pas aimé accoucher est un euphémisme. J’ai eu mal. Plus que mal. Et j’ai eu honte (on m’a quand même dit de pousser comme si je voulais faire popo). Bref, accoucher ne reste pas dans mon top 3 des moments les plus agréables de ma vie *
*Avant de me faire jeter des cacahuètes par certaines personnes, je précise que j’ai adoré tenir mes enfants dans mes bras mais là, je parle du moment où ils sont sortis par tu sais où. Ne pas confondre. Merci 😉
Et là, je m’apprête à accoucher à nouveau. Pas d’un nouvel enfant mais d’un livre. Et je crois que c’est encore plus difficile.
Tu peux tout arrêter
Quand on est sur le point d’accoucher, on sait qu’à un moment donné il va falloir que le bébé sorte. Passée une certaine période, il n’y a plus de retour en arrière. Même si on a peur, l’accouchement aura lieu.
Pour un livre, c’est différent. Avant d’arriver au point final et avant de le publier, il y a toujours cette petite voix dans ta tête qui va te dire “mais pourquoi tu fais ça ? Tu peux encore tout arrêter…ARRÊTE je te dis !”
Pas de deadline imposée
Faire un bébé prend 9 mois. Plus ou moins quelques semaines certes mais on ne prend pas trop de risques en estimant la date de sortie.
Pour un livre, il n’y aucune deadline imposée. C’est toi qui la crées. Et bien souvent, ça se transforme en je le finirai à la saint glinglin, tu sais, celle juste après quand les poules auront des dents. Résultat : ton livre non fini reste dans un joli dossier sur ton ordinateur.
Les gens ne sont pas obligés de l’aimer
À part si une personne est très mal élevée ou si elle a des problèmes psys, généralement, quand tu présentes ton bébé pour la première fois, tu entends des “oh” et des “ah” suivis par des “il est trop mignon” et des sourires béats. C’est une loi universelle : les bébés sont mignons. Point barre.
Pour un livre, c’est différent. Personne n’est obligé d’aimer ton livre. Il peut plaire comme il peut ne pas plaire du tout. Chacun-e a le droit d’avoir son avis. Donc quand tu es en train de le rédiger, cela ajoute une pression supplémentaire…
L’obligation de le vendre
Bon, là, normalement, tu devrais voir la différence avec un bébé assez facilement 😉. Un bébé, on ne le met pas sur le boncoin ! Alors qu’un livre, on doit le vendre. Il faut en parler, créer une stratégie marketing, attirer la bonne cible… Et tout ça avant même d’avoir accouché !
Conclusion : n’accouche pas de ton livre seul-e !
Aucune femme n’accouche seule. Même celles qui choisissent d’accoucher chez elles ont au moins une professionnelle à leurs côtés. ça ne viendrait à l’esprit de personne d’affronter un moment aussi difficile et délicat seul.
Tu es d’accord ?
Alors pourquoi tu voudrais le faire pour quelque chose d’encore plus difficile, comme, je ne sais pas, écrire un livre par exemple ? 😉
On a souvent cette image de l’écrivain-e solitaire, derrière son ordinateur ou devant sa feuille blanche, isolé-e dans son bureau.
En tant qu’écrivaine et coach de nombreux auteur-es, je peux te dire que rien n’est plus éloigné de la réalité. Personne n’écrit totalement seul.
Attention : je ne suis pas en train de dire qu’à chaque fois que tu écris, tu dois avoir quelqu’un à tes côtés. Pour ma part, je ne peux écrire que dans le silence. Non. Là, je parle du processus complet d’écriture : gestation + accouchement.
Je ne peux pas écrire mes livres seule. J’ai besoin d’avoir au moins un avis, un accompagnement pour me permettre
d’affronter et de faire taire ma vois intérieure qui me dit que c’est nul et que je n’y arriverai pas
de prendre du recul par rapport à mes écrits
de structurer
de tenir une deadline
Sans accompagnement = pas d’accouchement = pas de livre.
C’est tout à ton honneur de vouloir faire des choses seul-e, mais accoucher d’un livre est très difficile. Alors, mets toutes les chances de ton côté pour y parvenir.
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