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Parfois (souvent), le monde de l’édition me fait penser à celui de l’immobilier : il y a un paquet de personnes prêtes à profiter de la détresse des gens.
Je t’explique.
Quand tu cherches un logement (surtout dans les grandes villes) et que tu as un budget limité, tu deviens la proie des personnes peu scrupuleuses, celles capables de louer un placard de 7m² pour 1500 euros par mois 😱. Et le pire, c’est que ça marche car les gens sont dans une situation désespérée, prêts à tout pour ne pas dormir sous un pont.
Quel est le rapport avec le monde de l’édition tu me diras ?
Eh bien, dans l’édition, il y a aussi ce genre de personnages peu reluisants.
Écrire un livre est un rêve pour beaucoup. Et ça, les professionnels le savent bien et malheureusement, certain.es ne vont pas hésiter à l’exploiter.
Quelles sont les arnaques à éviter à tout prix ?
Les fausses maisons d’édition
Elles pullulent et se multiplient comme des lapins en chaleur.
Il y a les vraies fausses maisons d’édition, celles à compte d’auteur. Qu’est-ce que c’est ? Ce sont des entreprises qui “““éditent””” des livres en faisant payer les auteur.es. Les auteur.es payent les frais d’impression et en échange, on leur promet de diffuser leurs livres dans les grandes librairies. Mais la plupart du temps, c’est une belle arnaque. Il ne se passe rien, le rendu du livre est de mauvaise qualité et l’auteur.e se retrouve avec des livres dont il ne peut rien faire.
Et puis, depuis quelque temps, on voit une nouvelle catégorie de maisons d’édition : les mixtes. Comme les gens sont de plus en plus au courant des arnaques des maisons d’édition à compte d’auteur, certain.es petit.es malin.es ont trouvé une astuce : elles se déclarent à compte d’éditeur MAIS demandent à l’auteur.e de financer un nombre d’impressions.
J’ai découvert cette arnaque il y a peu en recevant un mail d’une maison d’édition de ce genre qui m’annonçait avec trompettes et paillettes qu’ils voulaient absolument publier mon roman J’aimerais être comme vous. J’étais toute contente…jusqu’à ce que je lise le contrat. En tout petit, il y était écrit que l’auteure (donc Bibi) devait s’engager à financer 60 impressions de son livre.
A priori, cette pratique se développe de plus en plus : cela permet à ces entreprises de ne pas prendre de risque de départ en faisant financer les premières impressions. Elles se font même une bonne marge car elles font souvent les impressions elles-mêmes…
Pour rappel : un.e auteur.e ne doit JAMAIS rien payer pour faire éditer son livre. Si une maison d’édition te demande de l’argent, FUIS immédiatement.
Des droits d’auteur (quasi) inexistants
Les droits d’auteur.e sont généralement entre 8 et 10%. C’est déjà très peu mais sache que certaines maisons d’édition vont même plus loin : elles ne paient pas du tout. C’est ce qui se passe parfois pour des ouvrages spéciaux, du genre participation à un concours de nouvelles. Les maisons d’édition organisent un concours qui augmente leur visibilité sur internet + leur permet de découvrir des talents. Elles sortent le livre qu’elles vont vendre et en échange, les auteur.es….ne reçoivent rien. Enfin si, je suis mauvaise langue. Ils et elles peuvent recevoir 1 exemplaire du livre. Générosité quand tu nous tient….
Les auteur.es qui participent à ce genre de concours n’ont souvent jamais été publié.es donc c’est un rêve. Et ça les maisons d’édition le savent bien. Mais ce n’est pas juste. Tout travail mérite salaire. Et même le travail artistique.
Conclusion
Écrire un livre et être publié.e est un rêve pour beaucoup et les rêveurs attirent les vautours.
Ne brade jamais ton rêve. Sois patient.e. Trouve les bonnes personnes.
Et puis tu sais, en 2023, publier un livre ne passe plus forcément par les maisons d’édition. Tu peux très bien le faire seul.e via des plateformes d’autoédition. C’est ce que j’ai décidé de faire et je le vis très bien 😃
Tu as peut-être loupé ça ⤵️
Mon avis sur le livre de Sophie Hénaff, Voix d’extinction