Les 10 leçons de vie apprises en devenant maman
Personne ne nous prépare à devenir mères. On peut lire tous les guides écrits par des psys, regarder tous les documentaires et tutos sur YouTube, rien ne nous permet d’anticiper le tsunami que représente la maternité. Dans ma vie, il y a eu un avant et un après. Et je ne parle pas que de l’apparence de mon visage, passé de lisse à “on voit que tu viens de te réveiller, tu as encore la marque du drap” en permanence. Je parle bien sûr des apprentissages sur la vie et de l’acquisition d’une nouvelle philosophie.
C’est ok (même nécessaire) d’être égoïste
Je pense que tu as déjà entendu parler mille fois du parallèle avec le masque à oxygène dans l’avion : on a le réflexe de le poser à notre enfant en premier alors qu’il faut d’abord mettre le sien car si on tombe dans les pommes, on ne sert plus à rien et on ne peut plus aider personne. Eh bien moi, j’ai une autre image, qui est en plus d’actualité à l’heure où j’écris cet article, c’est-à-dire au mois de novembre, rebaptisé “mois du reniflage intempestif”. C’est l’image du mouchoir en papier. J’ai toujours un paquet de mouchoirs dans mon sac ou dans une poche et je les distribue à mes garçons et à mon mari, qui eux, bien sûr, n’en ont jamais sur eux (alors que je leur dis d’en prendre). Et tu vois la chute de l’histoire arriver ? Ben oui ! Quand moi, j’ai besoin d’un mouchoir, y en a plus. Moralité : garde toujours un mouchoir pour toi. Ce qui se traduit par : c’est ok de penser à toi !
Il faut être consciente de ses ressources avant de commencer un projet
Je ne me suis pas rendu compte que je n’avais pas les ressources intérieures nécessaires pour devenir maman. Est-ce que cela veut dire que je n’aurais pas dû avoir d’enfants ? Bien sûr que non. Ça veut juste dire que j’aurais dû m’apercevoir que je devais demander de l’aide. Je suis vite fatiguée, plus vite que la moyenne. C’est comme ça et c’est ok. Mais comme pour beaucoup d’autres choses dans ma vie, j’ai voulu me cacher cette vérité et faire “comme les autres”, ces mamans que je voyais courir partout sans se plaindre '(spoiler alert: c’est souvent une façade !). Devenir maman (et faire un burnout) m’a appris à ne plus surévaluer mes ressources et à oser demander de l’aide.
Savoir s’entourer est essentiel
Le point précédent m’amène très naturellement à cette leçon: il faut savoir s’entourer. Savoir s’entourer veut dire 2 choses :
oser demander de l’aide. Et si tu es comme moi, ce n’est pas toujours facile.
demander de l’aide aux bonnes personnes. Celles en qui tu as confiance et qui sont bienveillantes.
Certaines personnes sont toxiques et il faut t’en éloigner. Cela ne veut pas dire que ce sont de mauvaises personnes pour tout le monde, juste qu’elles ne te font pas du bien et c’est OK de le reconnaître et de l’admettre.
Se faire confiance (instinct maternel)
Attention, voici un point qui fait débat. L’instinct maternel est-il un mythe pour nous vendre la maternité ou bien existe-t-il réellement ? Peu importe. Je suis persuadée d’une chose : nous n’écoutons pas assez notre instinct, qu’il soit maternel ou pas. Si tu es comme moi, je suis sûre que tu as déjà vécu cette situation. Une personne te trahis. Tu tombes des nues, tu te demandes comment c’est possible que tu ne te sois aperçue de rien…et puis, après quelque temps, tu te rends compte que tu savais. Qu’il y avait eu des signaux mais que tu avais choisi de les ignorer. Très souvent, on sait. Mais on refuse de s’écouter. Devenir maman m’a appris à me reconnecter à mon instinct, surtout avec mon 2ème garçon dont j’arrivais à décrypter les pleurs en 1 seconde ! Effet waouh auprès du papa garanti 😉
Ne pas se comparer
Je m’en souviens comme si c’était hier. Inscription à la maternelle. Je suis dans le couloir. Un papa arrive avec son fils. Il lui montre la reproduction d’une fourmi au mur. “Regarde mon chéri. Combien de pattes a cette fourmi ?”. Et l’enfant de répondre “6, Papa !”. “C’est bien mon chéri ! Allez, on compte jusqu’à 10.” Et l’enfant de compter jusqu’à 10. Regards en coin du papa, fier comme un joueur de foot qui aurait marqué un but lors de la coupe du monde, en mode “c’est bon ? Tout le monde m’a bien vu ?”. Pendant toute la maternelle ou presque, j’ai cru que tous les autres enfants étaient des génies qui savaient compter de 100 à 0 en russe et sur les mains. Autant te dire que je me suis depuis rendu compte que c’était faux.
On a tendance à se comparer et notre société nous encourage à le faire. La comparaison peut être bénéfique si elle nous tire vers le haut mais peut vite devenir toxique. À consommer avec modération.
Devenir l’exemple pour quelqu’un
J’ai un rêve : devenir une écrivaine reconnue. Quand j’ai beaucoup de mal à assumer cette ambition et que j’ai envie de tout envoyer valser, je pense à mes enfants et à l’exemple que je leur donne. Il n’y aurait rien de pire pour moi de les voir vivre une vie qui ne leur ressemble pas, qui les rende malheureux. Alors, je me relève et je continue. Pour eux.
Une force peut être une faiblesse
Quelle est ma plus grande force ? Mes enfants.
Quelle est ma plus grande faiblesse ? Mes enfants.
Mes enfants sont ce qui me pousse à avancer, à ne pas abandonner. Ce sont eux qui me poussent à vouloir devenir meilleure, à ne pas baisser les bras. Mais ils sont aussi ma plus grande faiblesse car s’il devait leur arriver quelque chose… Je ne peux même pas écrire. Tu m’as comprise.
Pardonner et demander pardon
Avant de devenir maman, je crois que je ne savais pas pardonner. Quand on me faisait du mal, je gardais la rancœur au fond de moi. Demander pardon ? Oui, j’ai dû le faire mais pas avec autant de force qu’aujourd’hui, quand je me rends compte que j’ai pu blesser un de mes fils. Cette douleur m’est intolérable et ma demande de pardon est véritable.
Être dans le moment présent
Je me suis rendu compte que ma fatigue est souvent due à un mélange d’activités. Quand je fais 2 choses à la fois, je m’épuise. C’est une des raisons pour lesquelles 'j’ai fait un burnout. Au début, je n’ai pas réussi à séparer mes activités. Je corrigeais des copies tout en gardant mon fils à côté de moi. Je faisais à manger alors que mon fils voulait jouer avec moi. J’ai compris cette leçon essentielle : vouloir faire 2 choses à la fois nous coupe du moment présent. Aujourd’hui, quand je suis avec mes fils, je le suis à 100%. Le reste attendra.
Il faut choisir ses batailles
C’est une phrase que je répète souvent aux jeunes mamans : choisis tes batailles. Tu ne peux pas être sur tous les fronts. Qu’est-ce qui est le plus important à tes yeux ? Que ton enfant mange ses brocolis ou qu’il mange proprement ? Qu’il soit bien dans ses baskets ou qu’il n’ait que des 20/20 ? Il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse. Tout ce qui compte c’est que tu choisisses et que tu lâches du lest sur le reste, ce qui a moins d’importance à tes yeux.
Dans la vie, on ne peut pas tout mener de front. Il faut choisir et assumer.
Et toi ? Quelles leçons de vie as-tu apprises en devenant maman (ou parent) ?
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Mes coups de cœur ❤️️
🌟Un podcast : Les pires moments de l’histoire de Urbania animé par Charles Beauchesne. C’est bien simple : je ne sais pas comment j’ai fait pour vivre sans jusqu’à aujourd’hui ! Plus décalé, tu ne peux pas. Et plus drôle, tu ne peux pas non plus. à écouter d’urgence et à partager avec tes ados pour qu’ils aiment enfin l’histoire.
🌟Une série : Machos Alfa sur Netflix. J’avoue que j’ai hésité à t’en parler car je ne sais pas si je devrais être honteuse d’avoir aimé cette série. Le pitch : “Un peu perdus dans un nouveau monde où les femmes s'affirment, les quatre amis Pedro, Luis, Raul et Santi essaient tant bien que mal de trouver leurs marques.” La limite entre humour et machisme est parfois ténue mais j’avoue avoir bien rigolé alors j’assume ! Tu me diras ce que tu en penses si tu la regardes, ok ?
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