ââŠet voilĂ comment la sociĂ©tĂ© impose aux femmes une pression pour ĂȘtre parfaites.â
Jâai 20 ans, je suis des Ă©tudes Ă la fac dâanglais et je conclus un exposĂ© sur lâimage des femmes dans les sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es.
Le choix du sujet Ă©tait libre. Je nâai pas hĂ©sitĂ© longtemps.
Nous sommes Ă lâĂ©poque des Ally McBeal et autres Friends dans lesquelles les femmes sont minces, voire maigres et oĂč la diversitĂ© nâest quâun mot dans le dictionnaire.
Jâai toujours Ă©tĂ© fĂ©ministe, mĂȘme sans le savoir.
Ă lâĂ©cole primaire, je prenais la dĂ©fense de mes copines qui se faisaient embĂȘter par les garçons. Jâai mis une gifle Ă un garçon qui mâavait mis la main aux fesses et lorsque le maĂźtre de CM2 nous avait demandĂ© de réécrire un conte de fĂ©es, ma Cendrillon se barrait avec la Ferrari du Prince pour vivre sa meilleure vie en solo.
Jâai toujours eu le fĂ©minisme chevillĂ© au corps, jusquâĂ ce jour qui a tout fait basculer.
Hello, moi câest Anne. Je suis Ă©crivaine et coach en Ă©criture de livres. Cette newsletter, câest celle dâune femme qui sâest toujours sentie un peu diffĂ©rente et qui tente de rĂ©pondre Ă la question : ça veut dire quoi ĂȘtre vraiment soi-mĂȘme ? Je nâai pas forcĂ©ment toutes les rĂ©ponses mais jâessaie de poser les bonnes questions. MERCI dâĂȘtre de plus en plus nombreuses Ă me suivre.
Une idĂ©e brillanteâŠou pas
Quand je suis devenue entrepreneure, câest tout naturellement que jâai dĂ©cidĂ© dâaider les femmes. Au dĂ©part en crĂ©ant un programme pour celles qui voulaient se reconvertir comme moi, puis en proposant un accompagnement Ă la stratĂ©gie de communication sur LinkedIn.
Et puis, un jour, me vient une idĂ©e brillante (enfin, je lâai trouvĂ©e brillante sur le coup): crĂ©er un rĂ©seau dâentrepreneures.
Jâen avais marre de la solitude, les rĂ©seaux existants ne me convenaient pas. CâĂ©tait donc dĂ©cidĂ© : il fallait que je crĂ©e mon propre rĂ©seau.
Je ne le savais pas encore mais je venais de prendre lâune des pires dĂ©cisions de ma vieâŠ
Une mission
Ce que je voulais, câĂ©tait crĂ©er un espace, une bulle dans laquelle les femmes se sentiraient bien, oĂč elles pourraient Ă©changer en toute sĂ©rĂ©nitĂ© et bienveillance, sans subir le male gaze, ce regard de certains hommes baignĂ©s dans un patriarcat antique.
Des Ă©tudes le prouvent : un seul homme dans un groupe de 50 femmes entraĂźne une perte de confiance en elles de ces derniĂšres đ°.
Mon réseau allait permettre aux femmes de prendre confiance en elles, de développer leur estime de soi et aussi de développer leurs activités.
Boostée comme jamais, je me suis lancée comme je sais si bien le faire : en mode fusée.
3 leçons
Jâai organisĂ© une rĂ©union de prĂ©sentation. Ă ma grande surprise, une vingtaine dâentrepreneures ont rĂ©pondu prĂ©sentes et lâenthousiasme Ă©tait rĂ©el.
â> 1Ăšre leçon : ne jamais se prĂ©cipiter.
Jâaurais dĂ» attendre, mieux construire mais comme la patience ne fait pas partie de mes qualitĂ©s, je me suis lancĂ©e sans attendre.
Les rĂ©unions ont commencĂ©. JâĂ©tais aux anges. Au dĂ©but, je repartais de ces rĂ©unions convaincue dâavoir fait le bon choix, dâĂȘtre au bon endroit et de faire du bien autour de moi.
Je tenais Ă trouver la meilleure formule possible et demandais donc leurs avis aux participantes.
â> 2Ăšme leçon : ne pas demander lâavis de tout le monde et leur laisser penser quâil sâagit dâune association quand tu veux en faire une aventure entrepreneuriale.
Jâai commencĂ© Ă ressentir une pression. Chacune y allait de son avis, de son idĂ©e, de son argument. Les premiĂšres critiques sont arrivĂ©es. Mais jâai continuĂ©.
Beaucoup de femmes ont demandĂ© Ă rejoindre le rĂ©seau. Jâai dit oui, convaincue que chacune avait sa place et quelque chose Ă apporter au groupe.
â> 3Ăšme leçon : sĂ©lection nâest pas un gros mot. Il faut Ă©couter son intuition, surtout quand on est en train de crĂ©er un groupe.
Je ne sais pas si je me qualifierais de naĂŻve. Certains me trouvent mĂȘme franchement cynique sur la nature humaine. Alors, est-ce parce quâil sâagissait de femmes et que jâavais envie de croire en leurs qualitĂ©s intrinsĂšques ? Est-ce parce que je voulais prouver que mon concept Ă©tait gĂ©nial en faisant grossir trĂšs vite les rangs ? Je ne sais pas. Toujours est-il que dans le lot, jâai malheureusement laissĂ© entrer quelques pommes pourries qui allaient rapidement contaminer tout le reste du panier de fruitsâŠ
La cour de récré
Certaines femmes ont commencĂ© Ă critiquer dâautres participantes. Toujours derriĂšre leurs dos, bien sĂ»r. Une telle nâĂ©tait pas assez pro, une autre pas assez intelligente. Jâaurais dĂ» intervenir dĂšs les premiers mots de trop. Jâaurais dĂ» leur dire dâarrĂȘter ou mĂȘme de quitter le groupe.
Je ne lâai pas fait. Ănorme regretâŠ
La situation sâest dĂ©gradĂ©e petit Ă petit.
Les pommes pourries, comme jâaime les appeler, ont petit Ă petit rĂ©ussi Ă monter tout le mondeâŠcontre moi.
Oui. Câest le plus ironique.
Elles ont rĂ©ussi Ă mettre dans leur camp celles quâelles critiquaient vertement derriĂšre leurs dos.
Je prends ici quelques secondes pour te dire que je me rends bien compte que tout ça fait cour de rĂ©crĂ©. Câest une des raisons pour lesquelles jâai attendu longtemps avant de tâen parler.
Jâaurais aimĂ© trouver une meilleure maniĂšre de dĂ©crire les choses, une façon plus âadulteâ mais je nâai pas trouvĂ©. Car, au fond, câest ce quâil sâest passĂ© : jâĂ©tais dans une cour de rĂ©crĂ© et les filles âpopulairesâ se sont liguĂ©es contre moi.
Avance rapide.
Je me sens de plus en plus mal.
Je dĂ©cide dâarrĂȘter le rĂ©seau au bout dâun an.
Je ne dois de lâargent Ă personne.
Elles le prennent trĂšs mal.
Notre derniÚre réunion se transforme en tribunal. Je suis la coupable. Elles, la vindicte populaire.
Je pleure.
Elles me demandent si elles peuvent reprendre mon rĂ©seauâŠsans moi.
Je comprends le lendemain que tout ça a été orchestré par quelques personnes qui voulaient me piquer mon concept.
Jâai mal.
Le machisme intégré
Pendant des mois, voire des annĂ©es (tout ça sâest passĂ© il y a prĂšs de 3 ans), jâai Ă©tĂ© traumatisĂ©e par cette aventure.
Jâai arrĂȘtĂ© dâaller aux Ă©vĂ©nements en prĂ©sentiel de peur de tomber sur lâune dâentre elles. Encore aujourdâhui, je ne cours pas les soirĂ©es. Jây pense toujours.
Mais le pire, câest que jâai remis en question mon fĂ©minisme. Celui qui Ă©tait mon compagnon depuis toute petite. Celui qui Ă©tait mon combat, la base de toutes mes valeurs. Celui en qui je croyais de toute mon Ăąme.
à cause de quelques femmes, je me suis mise à ne plus croire en la sororité.
Et câest ça qui mâa fait le plus mal.
Lorsque jâavais eu lâidĂ©e de ce rĂ©seau et que jâen avais parlĂ© un peu autour de moi, quelques personnes (hommes ET femmes) avaient eu la mĂȘme rĂ©action : âun groupe de femmes ? Bon courage ! On le sait, les femmes entre elles, câest crĂȘpage de chignons assurĂ© !â.
Je mâoffusquais. Comment pouvaient-ils sortir un si gros clichĂ© ??
Alors quand ces quelques femmes ont elles-mĂȘmes donnĂ© raison Ă ce prĂ©jugĂ©, je ne lâai pas supportĂ©.
Comment des femmes pouvaient se comporter selon les diktats du patriarcat ?
Comment pouvaient-elles ĂȘtre plus machistes que des machos ?
Avec du recul, jâai compris une chose essentielle : elles ne sâen rendent pas (forcĂ©ment) compte.
Beaucoup de femmes ont intĂ©grĂ© des codes du patriarcat comme la rivalitĂ© entre femmes sans sâen rendre compte.
Parce quâelles pensent quâelles doivent agir comme ça pour rĂ©ussir
Parce quâelles ont peur dâĂȘtre rejetĂ©es si elles ne le font pas
Parce quâelles ont elles-mĂȘmes subi cela et le reproduisent
Jâai appris Ă leur pardonner. En tout cas, je suis sur le chemin.
Mais surtout, jâai rĂ©ussi Ă renouer avec mon fĂ©minisme.
GrĂące Ă lâĂ©criture notamment. Jâai Ă cĆur dâaider les femmes Ă oser Ă©crire leur propre livre pro pour faire dĂ©coller leur activitĂ© (dâailleurs, si ça tâintĂ©resse, nâhĂ©site pas Ă venir mâen parler et Ă aller voir mes accompagnements).
Moi aussi je suis coupable
Il y a quelques jours, jâai lu le livre SororitĂ©: le pacte Ă©crit par 3 femmes, Lucile Peytavin (lâautrice de lâexcellent CoĂ»t de la virilitĂ©), Aline Jaillet (autrice de Une Voix Ă soi) et Maryne Bruneau.
Cette lecture mâa replongĂ©e dans cette pĂ©riode douloureuse de ma vie. Les autrices parlent de cette rivalitĂ© entre femmes qui va parfois jusquâĂ la violence. Que ce soit dans des domaines professionnels sous-valorisĂ©s ou bien sur les rĂ©seaux sociaux, certaines femmes se sentent obligĂ©es dâadopter les rĂšgles du patriarcat.
âAinsi, le patriarcat est un piĂšge qui dĂ©truit la sororitĂ© par la rivalitĂ© fĂ©minine et nourrit la haine entre femmes, quelles que soient les stratĂ©gies quâelles adoptent pour tenter dây Ă©chapper.â
Mais ce livre mâa aussi fait rĂ©flĂ©chir sur ma sororitĂ© envers moi-mĂȘme. Je suis rarement une sĆur pour moi-mĂȘme mais plutĂŽt une ennemie, une rivale qui critique, dĂ©valorise, rabaisse.
Jâutilise les codes du patriarcat non pas envers les autres femmes mais envers moi-mĂȘme !
Je nâavais jamais pris conscience de cela, mettant mon excĂšs dâexigence sur le compte de mon Ă©ducation ou de ma personnalitĂ©. Je nâavais pas pris conscience que moi aussi, jâĂ©tais victime du patriarcat.
Cet Ă©vĂ©nement (la crĂ©ation loupĂ©e de ce club dâentrepreneures) mâa profondĂ©ment marquĂ©e. Encore aujourdâhui, jâen porte les traces. Mais il mâa amenĂ©e Ă me questionner sur ma propre sororitĂ©.
Et toi, alors ? Quelle est ta sororité ?
Grande nouvelle đ
Je ne te lâai pas encore annoncĂ© (il faut dire que jâai tardĂ© Ă Ă©crire cette nouvelle newsletterâŠ) mais jâai co-créé un mĂ©dia littĂ©raire !
Avec mon amie journaliste Bénédicte, elle aussi passionnée de littérature et autrice, nous avons eu envie de créer un média à notre image : sans chichis, léger au niveau format mais profond au niveau des idées et surtout qui (re)donne envie de lire.
Il sâappelle Le moins quâon puisse lire â LMQPL pour les intimes â et tu pourras y retrouver plein de chroniques sympas : coups de foudre (chroniques de romans), connais-toi (livres de non fiction), allons enfants (livres jeunesse) mais aussi des interviews dâauteur(e)s mais aussi de cĂ©lĂ©britĂ©s qui nous partagent leurs livres coups de cĆur.
Tu peux dâailleurs y retrouver ma chronique sur SororitĂ©: le Pacte.
Attention ! LMQPL ne peut pas ĂȘtre tenu pour responsable dâenvie furieuse de lire đ
HĂąte que tu me dises ce que tu en penses !
Merci !
Une newsletter vraiment intéressante.
à quand l'Adelphité, le pacte...
Pas encore, pas encore...
Le patriarcat a laissé des traces indélébiles chez les débiles.
C'est cela aussi l'égalité :
Les hommes et les femmes sont parfois égaux devant les petites et les grandes bassesses...
Vous en avez fait l'expérience, moi aussi !
Autrement (depuis 30 mois en burn-out à cause d'une ancienne amie devenue directrice de notre agence... L'horreur. L'inhumanité, la psychorigidité, la violence, la fausse bien-veillance, les jugements arbitraires, faites comme je dis, pas comme je fais, ...
C'est amusant, elle avait aussi créé une association entre femmes, pour créer un réseau social dans la vraie vie...
C'est d'ailleurs pour sa présence dans les "réseaux" de la ville, que le racheteur de l'agence, l'avait nommée directrice : elle était censée ramener du travail et mettre en valeur la boite.
Mais le jour oĂč ma collĂšgue lui a demandĂ© si elle pouvait arriver Ă 14h15 au lieu de 14h, en rattrapant ce quart d'heure le soir, pour pouvoir dĂ©poser ses enfants Ă l'Ă©cole...
La directrice féministe lui a simplement répondu : NON !
Le jour oĂč mon collĂšgue a passĂ© un week-end pour sauver un dossier qu'on lui avait confiĂ© un vendredi soir, Ă rendre le lundi... Sans personne pour lui dire comment faire...
à la réunion du lundi, il a demandé à rattraper ce week-end en prenant deux jours.
Elle l'a engueulé : il n'avait pas à faire des heures sup.
Et elle lui a dit NON !
Je me suis renseigné pour savoir si la jurisprudence avait déjà traité ce genre de cas :
Et en effet : elle aurait dû lui payer ou lui permettre de récupérer ses heures.
J'ai donc appelé cette directrice, pour lui dire que je m'étais renseigné sur nos droits et que...
Elle m'a coupé la parole. Elle m'a dit texto : «Mais je ne veux pas que vous vous renseigniez sur vos droits»... J'en suis tombé de ma cabine téléphonique !
Et je me suis mis Ă hurler.
Je ne peux pas vous dire ici ce qu'elle m'a fait quelques mois plus tard... Trop dur.
Et pour finir, le grand patron qui avait racheté l'agence, m'a donné le coup de grùce...
21 ans et 8 mois dans cette agence, que j'ai largement contribuĂ© Ă dĂ©velopper, un burn-out m'est dĂ©tectĂ© par la mĂ©decine du travail... Je suis en plein dĂ©ni, mais j'apprends la raison de cet arrĂȘt au big boss, pour qu'il s'organise... Je suis licenciĂ© Ă©conomique 2 semaines plus tard.
OUI, les femmes peuvent avoir un comportement complĂštement idiot, bĂȘte Ă bouffer du foin, inhumain...
OUI, les hommes peuvent ĂȘtre inhumain, dĂ©pourvus d'empathie, de reconnaissance, dans mon cas, ne rien Ă©couter et ne rien cĂ©der sur ma petite demande, alors que cela faisait 90mn que je me battais, en lui disant Ă quel point j'avais Ă©tĂ© malmenĂ© par cette directrice (qu'il a virĂ©e entre temps)... Surtout Ă lui dire Ă quel point j'Ă©tais DĂMOTIVĂ (il avait commencĂ© cet entretien d'Ă©valuation en me fĂ©licitant pour la qualitĂ© de mon travail, pour le compliments que tout le monde faisait sur moi dans le groupe, pour le fait que mon mĂ©tier Ă©tait l'avenir du groupe (j'Ă©tais le seul Ă avoir cette compĂ©tence dans le groupe)...
DĂ©solĂ©, je suis bavard. Je ne sais plus m'arrĂȘter...
Tout cela pour vous dire que dans la mĂ©chancetĂ©, la vilĂ©nie, l'inhumanitĂ©, nous sommes bien Ă©galitĂ©, entre frĂšres et sĆurs, sĆurs et sĆurs, frĂšres et frĂšres...
Mais que le patriarcat a engendré le pouvoir total de l'homme sur la femme, pendant des millénaires.
Depuis quelques dizaines d'annĂ©es, les Françaises ont le droit de vote. (1946 je crois). Les femmes Françaises, mais AlgĂ©riennes "de souche" ont le droit de vote depuis 1958... Racisme d'Ătat ?
Oui : 30 mois sans pouvoir faire une activitĂ© plus d'une heure ou deux par jours, Ă©puisement total. Ma Psychiatre m'a dit la semaine derniĂšre, que dans mon cas, quand on a Ă©tĂ© abĂźmĂ© Ă un tel point, au delĂ du raisonnable, il Ă©tait bien possible que je ne retrouve jamais mon Ă©tat d'avant. C'est vous dire si cette directrice s'est vraiment comportĂ©e comme une bĂȘte immonde avec moi... Mais j'avais promis de ne plus faire mon CalimĂ©ro.
Bref bref bref, si je vous raconte tout cela, c'est que malgré tout, c'est bien le PATRIARCAT le responsable de nos problÚmes !!!
OUI je suis féministe
OUI certaines femmes se disent féministes, alors qu'elles sont tout le contraire !
OUI je me battrai toujours pour que l'égalité homme femme soit reconnue.
Et enfin, j'ai fait ce plaidoyer larmoyant qui me noue l'estomac, pour faire un vĆux :
Celui de connaĂźtre un jour l'ĂgalitĂ©, les femmes au Pouvoir, Ă tous les niveaux, et le principe Ă©mergent de ces deux phĂ©nomĂšnes :
L'ADELPHITĂ.
Sur mes arrĂȘts maladie, sur mes attestations d'indemnitĂ©s de l'assurance maladie,
Je suis né pour te connaitre, pour te nommer :
ADELPHITĂ !
Salut bisous.
Et compassion, pour l'autrice et ce qu'elle vient de nous raconter, et pour toutes celles et ceux qui ont un jour ou l'autre, ou tous les jours, souffert du patriarcat...
Et MERDE aux hommes Président de la République, de n'importe quel bord, qui crachent à la figure des victimes de viol, sous prétexte que le violeur est un monument du cinéma français.
Bon, j'arrĂȘte...
Merci pour ton partage. Il y a un une newsletter pour le moins que l'on puisse lire ?