Le guide de l'autoédition - Partie 1
Pourquoi tu dois faire ce choix
Tu rêves d’écrire ton livre. Mais tu te dis que ça ne restera qu’un rêve car aucune maison d’édition ne voudra jamais t’éditer. Et tu sais quoi ? (Celles et ceux qui me connaissent peuvent répondre à cette question à ma place car je radote 😉) :
Tu as sans doute raison !
Être édité-e par une maison d’édition est très très difficile. Loin de moi l’idée de te décourager mais mon souhait est de te faire réfléchir à toutes les options qui s’offrent à toi avec en 1ère ligne : l’autoédition.
Généralement, quand je parle d’autoédition, j’ai droit à 2 réactions :
❌c’est un choix de seconde zone
❌c’est trop difficile
Je vais t’expliquer pourquoi ces arguments sont faux.
L’autoédition : une solution pour les mauvais ?
Non, l’autoédition n’est plus du tout un choix de seconde zone. C’est souvent un choix de raison, surtout pour les personnes qui ont déjà été en maison d’édition classique et qui en ont été déçues.
Si je te dis que Kylian Mbappé a créé sa propre maison d’édition ? Même chose pour Joël Dicker (2ème meilleur vendeur de livres après Musso) ou bien encore Riad Sattouf (auteur de l’excellente BD L’Arabe du Futur).
Pourquoi ont-ils fait ce choix à ton avis ?
Ils ont tous voulu garder le contrôle sur leurs ouvrages de A à Z, ce qui n’est pas le cas avec une maison d’édition. En autoédition, tu décides de tout : la couverture, la mise en page, la communication…
Et puis, bien sûr, pour comprendre leur choix, il faut parler gros sous.
Un maison d’édition reverse environ 10% des droits d’auteur. En autoédition, selon la formule que tu choisis (j’y reviendrai dans une prochaine newsletter), tu touches beaucoup, beaucoup plus sur la vente de tes livres. Ce qui est quand même assez sympa…et normal, vu que c’est toi qui fais tout le travail, comme je vais en parler juste en dessous ⤵️
L’autoédition : trop compliquée ?
Si toi aussi tu fais partie des gens qui ont peur de ne pas pouvoir tout gérer en autoédition, tu te dis sûrement qu’être en maison d’édition va résoudre ce problème. Tu vas pouvoir te mettre les doigts de pied en éventail pendant que la maison d’édition s’occupe de tout.
Eh bien laisse moi te dire que c’est
C’est vraiment un mythe qu’il faut détruire au plus vite.
Voici ce que la maison d’édition fait pour ses auteurs lambdas (je ne parle pas du travail qu’elles font pour les 10 auteurs et autrices qui font tourner leur commerce).
conception de la couverture (et malheureusement, pas toujours bien faite)
corrections
mise en page
diffusion dans les librairies, ou plutôt, dans quelques librairies car il ne faut pas croire que ton livre va se retrouver dans toutes les FNAC et Cultura de France. Loin de là !
Et c’est tout.
Tu vas me dire : ben c’est déjà pas mal.
Oui…mais non !
Le plus dur c’est de vendre ton livre et d’en faire la communication.
Et ça, la maison d’édition ne fait pratiquement rien. Même les plus grandes (j’ai presque envie de dire, surtout les plus grandes car 1/ elles ont leurs têtes d’affiche qui raflent tout le budget comm’ et 2/ elles ont pris beaucoup de retard sur la comm’ digitale, trouvant cela incompatible avec le milieu littéraire…
Donc c’est toi qui dois contacter les libraires pour organiser des séances de dédicace, c’est toi qui dois démarcher les salons, c’est toi qui dois faire la comm’ sur les réseaux sociaux. Si tu ne le fais pas, tu ne vendras pas de livre…
Personnellement, quand mon livre était en maison d’édition, je me suis même retrouvée en train de faire de la publicité payante sur Facebook, tellement il ne se passait rien.
Donc, conclusion : comme de toute façon tu dois faire le plus gros du travail, autant le faire toi-même et bien, et que la majorité des droits de tes ventes te revienne, tu ne crois pas ?
Et puis, est-ce si difficile que ça ?
Voici une checklist de ce que l’autoédition représente :
✅mise en page et couverture (il suffit de trouver le ou la bonne graphiste pour le faire et ça ne coûte pas forcément très cher)
✅corrections
✅la diffusion (choisir la plateforme et le mettre en ligne)
✅comm’
Tout ça est possible, faisable et ne coûte pas un rein.
La semaine prochaine, je t’explique plus en détails les différentes étapes pour aborder sereinement l’autoédition et te permettre d’enfin oser écrire ce livre qui te fait tant envie.
En attendant, n’hésite pas à m’envoyer un mail (en retour de celui-ci) ou à me contacter sur LinkedIn si tu as des questions ou juste envie de papoter.