Je ne rentre pas dans les cases et je ne le vis pas bien

Et je ne vis pas bien de ne pas bien le vivre !!

“Tu prends à quelle heure, toi ?”

Cette question anodine, posée devant le portail de l’école, entre 2 marmots qui braillent, m’a fait transpirer. Angoisse qui prend à la gorge, sang qui bat dans les tempes. Je réponds d’une toute petite voix :

“Ben, moi, tu sais, je ne prends pas…”

“Ah oui, c’est vrai.”

Silence…puis :

“Enfin, je commence à travailler à 9h quand même…”

Mais plus personne ne m’écoute. Mon interlocuteur a repris sa discussion avec mon mari, qui lui a une heure de début de travail.

Je ne rentre pas dans la case “vrai travail”. Je ne le vis pas bien. Et ça m’énerve de ne pas bien le vivre.

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“Tu fais quoi dans la vie ?”

Tu as remarqué que c’est la première question que l’on pose à une personne, tout de suite après lui avoir demandé son nom ?

C’est LA question qui brûle les lèvres.

Pourquoi on pose cette question ?

Parce qu’elle est devenue synonyme de "Qui êtes-vous ?". Le métier exercé par la personne aide à déterminer ⤵️

• la catégorie sociale

• le niveau d’études

• le niveau de culture

• les valeurs

• le type de personnalité

Elle permet de classer les gens dans des cases bien réconfortantes.

Pourquoi on adore mettre les gens dans des cases

L’être humain n’aime pas l’inconnu. Son cerveau n’est pas câblé pour ça.

Au temps de la préhistoire, inconnu = danger

—> mammouth qui se cache pas loin

—> félin qui s’apprête à attaquer

Bref, inconnu voulait souvent dire “ça sent pas bon”.

Notre cerveau a gardé ses réflexes habillés en peau de bêtes et essaie de nous protéger en nous amenant le plus possible vers le connu.

Alors on met les gens dans des cases et la case professionnelle est sans doute le meilleur exemple.

Pendant 15 ans, j’ai été prof d’anglais. Tout le monde connait le métier de prof et a tout de suite des associations d’idées ⤵️

Prof = fonctionnaire

Prof = fainéante planquée

Prof = toujours en vacances

On n’a pas dit que les cases étaient toujours positives, hein 😅mais elles rassurent.

Mais quand je dis “je suis coach en écriture de livres pour entrepreneures”, trou noir. Aucune case à remplir. Et ça, ça fait peur.

Et ça me fait peur à moi aussi…

Le courage de sortir du cadre

L’être humain n’aime pas l’inconnu ni la solitude. Là encore, ça remonte aux peaux de bêtes.

Être isolé-e du reste du groupe = être une proie facile.

Depuis notre plus jeune âge, on cherche à faire partie d’un groupe : au sein de notre famille, dans la cour de l’école, dans l’entreprise…

Être différente et ne pas appartenir à un groupe reconnu envoie des signaux au cerveau qui se met en PLS.

J’aime penser que je suis une femme courageuse. C’est même parfois l’image que je renvoie.

Oui, sauf que je vis mal le fait de ne pas rentrer dans une case professionnelle.

Je vis mal le fait de ne pas avoir d’horaires de travail.

Je vis mal le fait de ne pas avoir de revenus fixes.

Je vis mal de lire l’incompréhension sur le visage de mes interlocuteurs.

Et je vis mal de mal le vivre…

Moi qui me bats pour aider les femmes à ne plus être victimes des diktats de la société. Moi qui encourage mes garçons à suivre leurs passions. Moi qui déteste les cases…

Comment je me soigne

Tu me connais si tu me suis depuis un petit moment, avec moi c’est action, réaction 😉. Quand il y a un problème, je cherche la solution.

Voici mes pistes de réflexion :

1/ Me fou*** du regard des autres

Je pense que c’est la clé. Si on arrive à ne plus se soucier de ce que les autres pensent, on se libère d’un poids énorme.

2/ Me concentrer sur ce qui me plait vraiment

La question la plus difficile est sans doute “qu’est-ce que je veux vraiment ?”, surtout si comme moi, tu as tendance à vouloir faire plaisir aux autres.

3/ Me dire que je montre la voie

Tu vas penser que je suis prétentieuse mais je parle de mes garçons. Je me dois de leur montrer que c’est possible de croire en ses rêves et de faire un métier qui a du sens pour soi et pour le monde.

Vivre une vie créative est synonyme d’une vie hors des sentiers battus. Donc accepter la part d’inconfort qui est liée est indispensable.

Nul doute que je te reparlerai de ce sujet qui me passionne et qui à mon avis, sera un sujet d’actualité dans les années à venir avec la refonte du monde du travail (merci l’IA !).

J’ai hâte d’avoir ton avis sur le sujet ❤️

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Dans le cerveau d’une écrivaine 🧠+✒️

Eh bien, ça bloque et ça vient du même problème. J’ai encore du mal à m’autoriser à me dire et à me penser écrivaine. Pourquoi ? Parce que pour moi, ce n’est pas un vrai métier. Et voilà, on retombe encore sur nos jolies cases 😅

Mais comme d’habitude, je ne me laisse pas abattre et j’avance. J’ai réussi à rédiger plus de 3000 mots ces derniers jours.

J’ai même eu les retours de mes bêta lectrices qui font chaud au cœur

Au passage, je t’offre un petit spoiler 😉.

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Mes coups de cœur ❤️️

🌟Une série : Fiasco, de et avec Pierre Niney sur Netflix. Je suis de plus en plus fan de cet acteur et cette série m’a fait hurler de rire. Entre absurde et second degré. Le genre d’humour dont je rafole.

🌟Un livre : Bien-aimée de Aurélie Tramier. Je t’en parle dans ce post sur Instagram. C’est un roman captivant, écrit par une plume subtile. Un livre qui marque.

🌟Une newsletter : celle de Slate. J’adore lire les articles parfois décalés mais toujours pertinents.

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