As-tu déjà ressenti cette impression qu’il te manquait quelque chose ?
Tu coches toutes les cases, ou en tout cas beaucoup (un métier, une maison, des amis…) et pourtant, tu ressens comme un vide ou un décalage avec les “autres” ?
Si c’est le cas, tu n’es pas la seule.
Et ce n’est pas toi le problème.
Hello, moi c’est Anne. Je suis écrivaine et coach en écriture de livres. Cette newsletter, c’est celle d’une femme qui s’est toujours sentie un peu différente et qui tente de répondre à la question : ça veut dire quoi être vraiment soi-même ? Je n’ai pas forcément toutes les réponses mais j’essaie de poser les bonnes questions. MERCI d’être là.
Avant d’aller plus loin, sache que mes réflexions du jour viennent principalement de ce livre incroyable ⤵️
Je ne peux que t’encourager à le lire en entier. Pour moi, c’est une lecture essentielle pour qui tente de répondre à la question : ça veut dire quoi vivre vraiment sa vie ?
Passer à côté de l’essentiel
Nos sociétés (surtout occidentales) offrent des conditions de vie très confortables. Nous avons toutes les commodités modernes et possédons plus de choses que ce dont nous avons besoin.
Alors pourquoi sommes-nous de plus en plus nombreux et nombreuses à ressentir comme un manque ? Une impression qu’il nous manque l’essentiel ?
Parce que justement nos sociétés ont fini par déserter le terrain du sens.
À force d’être orientées vers l’extérieur, elles en ont oublié l’essentiel : la vie intérieure.
Tout est orienté pour satisfaire le moi social au détriment du moi profond.
Vouloir être soi, c’est-à-dire chercher le sens profond de l’existence, a été la quête de l’être humain depuis la nuit des temps et à travers tous les horizons. Ce n’est pas nouveau.
Mais aujourd’hui, il y a 2 différences :
—> beaucoup de personnes ferment la porte de leur quête intérieure car c’est une question qui fait peur et qui dérange.
—> les personnes sont aveuglées par le matérialisme et les diktats de notre société actuelle.
Une liberté qui effraie
Avant, lorsque les personnes se posaient des questions sur le sens de la vie, elles pouvaient se tourner vers la religion.
Aujourd’hui, ce n’est plus vraiment le cas.
On pourrait penser que sortir de ces dogmes aurait pu libérer l’être humain, lui offrir cette liberté de penser et d’être comme il le souhaite.
Mais ce n’est pas ce qu’il s’est passé.
Trop de liberté fait peur.
—> car pas de réponses '“toutes faites”
—> car plus de guides spirituels
—> car peur d’être seul-e (je te recommande de lire l’excellent livre d’Alexia Borg, La solitude est un connard).
Alors c’est le conformisme qui l’a emporté.
Faire comme les autres et rentrer dans des cases pré-fabriquées rassure.
Avant, il y avait une soumission à une forme d’autorité extérieure mais visible (religion, monarchie…).
Aujourd’hui, il y a soumission à une autorité invisible (argent ? grandes entreprises ?…)
La société actuelle nous apprend à développer et à faire confiance à notre raison au détriment de notre cœur/intuition. Comme s’il n’y avait qu’une seule façon d’être au monde.
La pathologie de la normalité
Un enfant qui développe une phobie scolaire car le système de l’école ne lui correspond pas va devoir rester chez lui.
Une employée qui fait un burnout à cause des conditions de travail inhumaines dans son entreprise va devoir changer de travail.
Et si on prenait le problème à l’envers ? Et si, au lieu de se dire que ce sont ces personnes qui sont inadaptées, on se disait que c’était le système qui n’allait pas ?
Et si c’était la norme, le problème ?
Cette vision avancée par Inès Weber m’a bouleversée. Depuis que j’ai fait un burnout et que j’ai dû quitter l’éducation nationale, ne me retrouvant plus dans ce système allant contre mes valeurs, je me pose cette question : est-ce que c’est moi le problème ? Pourquoi je n’arrive pas à faire comme les autres…
Mais au fond, pourquoi est-ce que ce ne serait pas le système le problème ? Pourquoi est-ce que je devrais taire certaines de mes valeurs qui me sont chères ?
Inès Weber arrive à cette conclusion :
—> les personnes en voie de réalisation, c’est-à-dire celles qui essaient d’être elles-mêmes, ont du mal à avoir un travail dénué de sens ou d’accepter les conventions de la société dans lesquelles elles ne se retrouvent pas ou plus.
Donc, si toi aussi tu ressens une perte de sens, c’est peut-être le signe que tu es en voie de réalisation. Bienvenue au club 🖐️
L’illusion de la personnalisation
“Tous des égoïstes”.
Voici le reproche que l’on fait souvent aux nouvelles générations.
Nous sommes dans une société dite individualiste. Donc tu pourrais me dire “c’est chouette, ça veut dire que chaque personne développe et respecte sa propre personnalité ?”. Eh bien, ce n’est pas si simple.
Dans les années 50/60, les foyers ont été encouragés par les industriels à s’équiper en biens électro-ménagers. Une fois que tout le monde a eu son frigo et sa machine à laver, il a bien fallu créer de nouveaux besoins.
—> “achetez le dernier smartphone pour faire de plus belles photos”
—> “montrez votre personnalité grâce à vos vêtements”
La société de consommation joue sur nos besoins existentiels (moi social) sans nourrir nos besoins essentiels (moi profond).
Elle nous fait croire que pour aller bien/mieux, il faut posséder des biens matériels.
Or, comme le rappelle Inès Weber, la véritable identité ne se construit pas, elle se dévoile peu à peu. Elle est déjà là, présente en chacun et chacune d’entre nous et il faut aller la chercher en l’écoutant.
Notre société nous envoie 2 messages contradictoires
sois toi-même ET sois comme tout le monde
Mais être pleinement soi-même fait peur. On court le risque d’être rejeté si on ne fait pas comme les autres, ou au moins comme d’autres…
Je te laisse découvrir le livre d’Inès Weber dans lequel elle offre des pistes de réflexion pour avancer dans notre quête d’une vie authentique. Tu te doutes qu’il n’y a pas de solution miracle mais pour faire un résumé très simpliste, l’autrice préconise un retour à soi qui passe entre autres par l’écoute de ses besoins, la coupure avec le regard de l’autre…
Je pense que la quête de soi est le travail d’une vie mais que cela en vaut la peine.
Car comme le dit le sous-titre du livre, c’est une quête qui ne bénéficie pas seulement à la personne qui la mène. Cela a un impact positif sur le monde entier.
Si plus de personnes vivaient une vie alignée avec leurs valeurs, elles se sentiraient mieux et donc, le monde irait mieux.
Tu en penses quoi ? Hâte d’échanger avec toi.
Vis ma vie d’écrivaine 🖋️
La semaine dernière, je te faisais part de mon questionnement sur la suite à donner à mon nouveau roman : est-ce que je tente une soumission aux maisons d’édition ou est-ce que je fais le choix directement de l’auto-édition ? Mille mercis pour tous vos retours, vos encouragements et vos conseils. Ça me touche ♥️
Je n’ai pas encore pris ma décision tranchée mais je sens que mon cœur penche vers un choix.
J’ai un rêve que j’ai du mal à avouer.
Celui de voir un jour un de mes romans dans une librairie.
Voilà, je l’ai dit.
Et je sens que si je ne tente pas “tout” pour atteindre ce rêve, je risque d’avoir des regrets.
Je sais très bien que j’ai peu de chances pour qu’il se réalise mais tant pis. Je pense que je vais tenter, ne serait-ce que pour ne pas avoir de regrets.
Je te tiendrai au courant, bien sûr.
Si tu as lu jusqu’au bout, merci ! Et si tu peux mettre un petit like, commentaire ou si tu as envie de partager, alors là, je t’envoie des bisous 😘😘😘
Je me vois beaucoup dans ce que tu dis ! Je vais lire le livre, merci pour ce partage Anne 😊
je suis totalement dans le même questionnement. Ça fait du bien de se sentir comprise et tente la ME !! après tout on a qu'une vie !