Elle est là. Pendante.
Elle me nargue de ses multiples yeux…euh, je veux dire, nœuds.
Elle murmure “Tu n’y arriveras pas. Encore une fois, tu vas avoir la honte devant tout le monde. Gnarf gnarf gnarf (⬅️rire de sorcière au nez couvert de verrues).
Elle, c’est la corde à nœuds.
Et “là”, c’est le gymnase dans lequel a lieu mon pire cauchemar au monde : le cours de sport.
Hello, moi c’est Anne. Je suis écrivaine et coach en écriture de livres. Cette newsletter, c’est celle d’une femme qui s’est toujours sentie un peu différente et qui tente de répondre à la question : ça veut dire quoi être vraiment soi-même ? Je n’ai pas forcément toutes les réponses mais j’essaie de poser les bonnes questions. MERCI d’être de plus en plus nombreuses à me suivre.
Point de départ
Pourquoi je te parle de corde à nœuds, de gymnase qui sent la vieille chaussette (je ne l’ai pas encore mentionné, ça me semble tellement évident) et de pire cauchemar au monde ?
Parce que lorsque j’étais petite et ado et que je voyais apparaître le mot EPS dans mon emploi du temps, je disais
“OMG, aujourd’hui, il y a sport, vite ! donnez-moi une pelle que je creuse un trou jusqu’en Alaska pour que j’aille vivre au milieu des ours polaires”.
C’était mon pire cauchemar.
Pourquoi ?
Parce que j’étais nulle.
Parce que je n’étais jamais choisie lorsque les équipes se formaient.
Parce que j’avais honte d’être la dernière. Toujours. Inlassablement.
Et en dehors de l’école, me diras-tu ?
Eh bien, je n’étais pas une grande sportive non plus. J’ai fait de la danse de 4 ans à 11 ans et disons qu’on était plus sur le niveau kermesse de fin d’année de CP qu’opéra de Paris. Puis, j’ai joué au tennis de 11 ans à 16 ans environ. Là, encore, pas d’exploit sportif à mon actif ni de Roland Garros en vue.
Pour résumer, à cette époque, sport = horreur sur terre !
Le déclic
Aujourd’hui, à 45 ans, je ne m’imagine pas vivre sans sport.
Quoiiiiii ? Comment suis-je passée de '“j’ai mal au ventre car demain il y a cours de sport” à “je ne peux pas vivre sans faire du sport” ?
Un tour de magie ? Un acte vaudou ?
Non.
Juste un changement d’état d’esprit.
Un déclic.
Il a eu lieu lorsque je suis devenue entrepreneure, donc sédentaire.
Mon corps n’a pas aimé, mais alors, pas aimé du tout*
* comprendre = j’ai fait du gras !
Je me suis sentie très mal dans mon corps et ai décidé d’agir.
J’ai enfilé mes baskets, téléchargé l’appli “commencer à courir” (ça ne s’invente pas) et suis partie courir…5 minutes ! Et encore, j’ai marché 1 minute, couru 1 minute, marché 1 minute…
C’était en 2021. Aujourd’hui, j’arrive à courir entre 40 minutes et 1 heure et je cours 2 fois par semaine. Ah oui, et je fais aussi du jiujitsu brésilien depuis 2 ans et je viens d’obtenir mes 4 barrettes.
Le changement d’état d’esprit
Avant que je te parle de ma prise de conscience, je dois être honnête avec toi. Pendant mes études, j’ai fait du sport. J’étais abonnée dans des salles de sport et suivais des cours collectifs de fitness.
Mais pour moi, je ne voyais pas ces cours comme du “vrai” sport. Je me planquais au fond de la salle, et surtout je n’y allais pas pour les bonnes raisons. Je tentais de perdre du poids ou au moins de me maintenir à un poids raisonnable.
Aujourd’hui, je ne vois plus du tout le sport de la même manière et c’est ça qui fait toute la différence et qui me permet de prendre du plaisir.
Le déclic a été de comprendre que le sport n’est pas une fin en soi mais simplement un moyen.
Un moyen de :
tenir bon quand je doute,
avancer même sans résultats immédiats,
arrêter de me comparer,
faire la paix avec mon corps au lieu de le juger,
accepter les étapes plutôt que de me détester de ne pas aller plus vite,
être fière d’un progrès, même minuscule.
Le sport n’est pas une question de résultat.
Certaines personnes peuvent rire de mes pauvres 10km de running ou de mes 4 barrettes sur ma ceinture blanche de JJB.
Si l’on compare mes résultats à ceux d’autres personnes de mon âge, ils ne sont pas excellents.
Mais on s’en moque !!!!
Ce n’est pas ça l’important.
L’important est tout ce que le sport apporte de manière directe ou indirecte.
Lorsque j’ai commencé le JJB à 44 ans, je voulais juste essayer un nouveau sport. Je voulais faire du bien à mon corps.
Je ne me doutais pas que cela m’apporterait beaucoup plus. Tout comme la course à pied.
Pourquoi je te parle de ça ?
Non, je ne suis pas en train de me transformer en coach sportive, ne t’inquiète pas !
J’ai juste envie de faire le parallèle entre le sport et la vie. (Attention, minute philo en legging 😉)
Dans la vie,
On aimerait que tout aille vite : monter son business, écrire un livre, changer de vie…On voit la montagne au loin, et on rêve de prendre l’hélico pour aller directement au sommet. Mais voilà : ce n’est pas le sommet qui transforme. C’est la montée. C’est chaque pas.Même ceux de côté. Même ceux en arrière. Même ceux où tu te demandes ce que tu fais là.
Tu ne te lèves pas un matin pour courir un marathon. Tu t’entraînes. Tu te prépares. Tu progresses. Et un jour, sans t’en rendre compte, tu réalises que tu es déjà bien plus loin que tu ne pensais.
On n’ose pas essayer : on attend d’être “prête”. De tout maîtriser. De savoir faire, de ne pas avoir l’air bête. Et souvent… on ne fait pas.
Quand j’ai assisté à mon tout premier cours de JJB (Jiu-Jitsu Brésilien, pour les non-initiées), nous étions 4. Pas de foule dans laquelle se fondre, pas moyen de me planquer dans le fond de la salle. Mais j’y suis allée. J’ai osé. Et j’en suis ressortie fière — pas parce que j’étais bonne (spoiler : j’étais nulle 😅),
mais parce que j’avais essayé.
On arrête après un échec : on tombe. On a mal. On se sent nulle. On se dit “ce n’est pas pour moi”.
J’ai failli arrêter la course et le JJB des dizaines de fois. Parce que je m’étais fixé des objectifs irréalistes. Parce que je n’arrivais pas à suivre. Parce que je me comparais. Mais à chaque reprise, j’ai compris une chose essentielle : ce n’est pas l’échec qui compte. C’est le retour.
On cherche la perfection : On veut bien faire. Trop bien faire, parfois. On attend d’être prête, calée, irréprochable. On confond perfection et progression. Mais vouloir être parfaite, c’est souvent le meilleur moyen de ne rien faire du tout. On se bloque. On remet à plus tard. On se dit qu’on y viendra “quand ce sera le bon moment”.
Certains jours, je n’arrive à courir que 20 “petites” minutes. Avant, je m’en voulais et me trouvais nulle. Maintenant, je me dis “c’est déjà ça” et “tu feras (peut-être) mieux la prochaine fois”. Je repense à mon point de départ et je vois les progrès.
Le sport m’apporte beaucoup et je t’encourage à trouver une activité dans laquelle tu peux t’épanouir. Mais peut-être l’as-tu déjà trouvée ? Si oui, tu me dis ? Si non, laquelle voudrais-tu tenter ?
Tout beau, tout chaud !!
Tadam !
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Hâte d’avoir ton retour !!
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Tu as aimé lire cet article ? Laisse-moi un commentaire ou clique sur le petit cœur et tu me rendras la plus heureuse !
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Ohlala ! Je me retrouve tellement dans ce que tu décris sur le sport : dernière à être choisie en EPS, complètement paralysée dans les sport collectif.
Je n'ai jamais fait de sport régulièrement, inscrite nulle part (sauf dans l'ecole de musique, ma seule activité extrascolaire).
Puis j'ai essayé de m'y mettre, mais pas pour les bonnes raisons (maigrir, prouver à mon ex qui m'assomait de "tu n'y arriveras jamais").
Aujourd'hui, je suis dans un club, je suis la plus nulle (clairement haha) mais je m'eclate ! Les gens y sont bienveillants et motivants... Même si je dois avoir un blocage car j'ai toujours l'impression de ne rien comprendre quand on m'explique les consignes 🤣 Pire que les maths !!
Sinon, je reçois ton livre demain et j'ai trop hâte !